Mieux aménager autour de la nature

  • Imposer un moratoire sur toutes coupes d’arbres sur l’espace public ou privé de la Ville, sauf si l’arbre est malade ou mort, s’il empêche le développement d’un jeune arbre sain ou s’il présente un danger pour les usager-ère-s de l’espace public
  • Planter trois nouveaux spécimens adaptés à la biodiversité locale et supportant le changement climatique lorsqu’un arbre est abattu, et si possible au même endroit
  • Veiller à poursuivre la mise en place de pratiques durables et écologiques pour la protection et l’entretien du patrimoine arboré
  • Préserver et développer les corridors verts urbains existants, lorsque des aménagements sont prévus

Développer des espaces verts vivants et diversifiés

  • Planter au minimum un arbre à fort développement par jour jusqu’en 2030 afin de parvenir à 30% de surfaces arborées en Ville de Genève 
  • Donner les moyens au Service des espaces verts de la Ville (SEVE) ou à des intervenant-e-s associatif-ve-s d’accompagner les propriétaires privé-e-s notamment vers une gestion de leurs pelouses en prairies fleuries (par exemple : Formation gratuite de gérants d’immeubles, de concierges et d’entreprise de paysage)
  • Démarcher et inciter les propriétaires et régies privées à mettre en place des aménagements en faveur de la biodiversité afin de créer des relais de nature en ville (prairies fleuries, haies vives indigènes, nichoirs à oiseaux et chauve-souris) 
  • Créer un fonds municipal « végétalisation » encourageant et permettant la réalisation d’aménagements exemplaires, accessible aux privé-e-s 
  • Poursuivre le travail de réaménagement des parkings en plein air ou des espaces abandonnés en zones végétalisée de détente, notamment via la création de parcs et de micro-forêts composées d’essences adaptées au changement climatique 
  • Encourager et accompagner les habitant-e-s à verdir et aménager leurs balcons et bords de fenêtre
  • Proposer des ateliers de formations dans chaque quartier et fournir des kits de nature en ville (plantes locales, nichoirs et hôtels à insectes)
  • Proposer un programme ambitieux d’aménagement des toitures des bâtiments appartenant à la Ville en combinant végétalisation et installation de panneaux solaires afin de lutter contre la chaleur et offrir un habitat à la microfaune locale
  • Inciter les régies et gestionnaires privé-e-s d’immeubles à solliciter le fonds cantonal de végétalisation
  • Lancer des opérations « plantations » dans les zones plus minérales ayant pour objectif d’y planter une quarantaine d’arbres 
  • Préserver la pleine terre indispensable aux arbres

Protéger la petite faune locale 

  • Protéger la faune nocturne du territoire urbain (hérissons, papillons, insectes et chauve-souris) en développant une trame noire indispensable à la variété du vivant, tout en nous permettant de faire des économies d’énergie
  • Favoriser les couloirs biologiques, les forêts urbaines, les vergers et toutes les connexions entre milieux naturels
  • Encourager la participation citoyenne dans le cadre d’aménagements d’habitats naturels sur le domaine public municipal
  • Demander au Conservatoire et Jardin botanique ainsi qu’à la Task-force biodiversité d’accompagner les propositions retenues (par exemple : budget participatif de la Ville de Lausanne)

Sensibiliser et végétaliser les écoles 

  • Développer les connaissances des enfants et les sensibiliser à la protection de la nature grâce à un contact dans les espaces scolaires
  • Prendre en compte le besoin de préaux verts et nourriciers (baies, arbres fruitiers) dans les futurs projets de création et rénovation de groupes scolaires
  • Mettre en place un concept « Une école = Un potager » sur le modèle du Pédibus pour mobiliser les capacités du quartier autour d’un potager (EMS, association, maison de quartier, services de police, etc)

Notre bilan

  • Plus de 2’500 arbres ont été plantés entre 2021 et 2024, soit PRES DE 4 fois plus que lors de la précédente législature. Le ratio de 3 arbres plantés pour 1 abattage est atteint.
  • 5 micro-forêts urbaines Miyawaki ont été plantées depuis 2020, dont 3 sur des anciens parkings. Cette méthode permet de créer, avec la participation des riverain-e-s, des refuges denses et à croissance rapide pour la biodiversité.
  • Via la mise en œuvre d’un budget participatif, l’école des Crêts au Petit-Saconnex s’est doté d’un potager scolaire. Des activités sont organisées avec les élèves et les personnes âgées de l’EMS voisin.