Pour des espaces verts accessibles au public

Les espaces verts arborés et accessibles sont des infrastructures publiques indispensables à la qualité de vie humaine, à l’adaptation et à la lutte contre le dérèglement climatique car ils :

  • Contribuent à améliorer la qualité de l’air,
  • Contribuent à abaisser les températures,
  • Accueillent et protègent la biodiversité,
  • Réduisent les risques d’atteintes à la santé respiratoire, cardiovasculaire et mentale,
  • Favorisent l’activité physique et la cohésion sociale.

Le parc et la villa resteront quoi qu’il arrive, la seule question est de savoir si elles seront réservées à quelques personnes privilégiées ou accessibles à toute la population genevoise, en particulier aux habitant-es des Charmilles.

Pour investir durablement dans notre patrimoine naturel

L’acquisition et la préservation du patrimoine est un investissement responsable pour l’avenir. C’est le seul moyen de rester maître du développement du territoire et de mettre à disposition de toute la population, sans discrimination, un espace public indispensable. C’est cette même richesse collective qu’offrent incontestablement aujourd’hui le parc des Eaux-Vives (acquis par la commune des Eaux-Vives en 1913) ou le parc Trembley (acquis par la Ville en 1933).

Pour une densification qualitative

Les Vert-es Ville de Genève ont soutenu des projets de construction de logements dans ce quartier en mutation. Pour une densification qualitative dans un contexte de crise climatique et sociale, nous devons garantir un accès facilité et égalitaire aux infrastructures publiques, en particulier à des espaces verts pour se retrouver, se détendre, jouer, se reposer, etc.

Pour un espace public à co-construire

Au-delà de l’espace vert de près de 35’000m2 directement libérés, une villa de maître sera également accessible et pourrait servir, par exemple, pour des projets culturels, sociaux, environnementaux. Quelques idées ont été émises (maison de la créativité, maison de l’alimentation, maison du patrimoine, crèche en forêt, centre aéré, auberge de jeunesse…) et il existe de nombreux besoins concrets. Néanmoins, il n’y a pour l’heure pas d’affectation précise pour la villa car le projet d’achat émane du Conseil municipal et non du Conseil administratif. Maintenant que l’objet a été soumis à referendum, les projets ne pourront être étudiés que si la population accepte l’achat.

Pour réconcilier les besoins de la population et de la faune et flore locale

Avec la population grandissante dans le quartier, la zone forêt des bords du Rhône est surexploitée. En acquérant plus d’espaces verts
dans ce quartier, nous pourrons à la fois offrir un lieu de ressourcement et d’activité à la population et réserver des espaces protégés à la riche biodiversité déjà présente.