Par Bénédicte Amsellem-Ossipow, conseillère municipale

Notre séance plénière du 6 octobre 2020 s’est ouverte avec les traditionnelles questions orales : les Conseillères et Conseillers municipales.aux Vert.e.s ont ainsi questionné le Conseil administratif sur un large éventail de problématiques, allant d’un plus grand respect des SIG pour la végétation lors de leurs interventions sur le domaine public communal (Philippe de Rougemont), à la saleté de certains trottoirs de la Ville (Ana Barciela) en passant par l’ouverture des bibliothèques municipales de la Ville le dimanche (Bénédicte Amsellem-Ossipow) pour ne citer qu’elles.

En lien avec le dépôt des plus de 4’000.- signatures de notre initiative « Pour un centre-ville vivant, piéton et végétalisé », déposée le matin même à la Chancellerie, le groupe des Vert.e.s, par la voix de sa cheffe de groupe, Delphine Wuest a sollicité la remontée en urgence de la  motion « Rendons la Ville aux enfants » : partant du constat que ceux-ci sortent de moins en moins jouer à l’extérieur pour cause d’espace public non adapté – envahissement par les voitures notamment – cette motion vise à développer les possibilités pour les enfants de jouer dans la rue en sécurité, le jeu en plein air étant essentiel à leur bon développement. 

Le délibératif a ensuite débattu du projet de la Cité de la Musique dès lors qu’il était tenu de rendre un préavis concernant le PLQ. Après avoir entendu les partisan.ne.s et les détracteurs du projet en caucus ainsi qu’en avoir discuté ensemble, le groupe des Vert.e.s a décidé de préaviser négativement le PLQ,  et ce pour plusieurs motifs : le financement de fonctionnement de la Cité de la musique n’est aucunement garanti et il n’est pas opportun pour la Ville de Genève de prendre le risque d’un énième transfert de charge en sa défaveur. Par ailleurs, le projet est principalement destiné à la musique classique et ne prend pas en compte la diversité culturelle que les Vert.e.s souhaitent soutenir. C’est finalement le lendemain que le Conseil municipal a pris sa décision.

La plénière du 6 octobre fut ainsi une plénière au cours de laquelle les élu.e.s vert.e.s ont défendu les valeurs pour lesquelles elles et ils ont été élu.e.s : de la qualité de vie en ville, qui passe notamment par une ville propre, végétalisée et adaptée à toutes les générations, ainsi que de la solidarité pour la diversité culturelle notamment.