par Denis Ruysschaert, conseiller municipal

Plutôt que de reconnaître les problèmes structurels insolubles que provoqueraient la mise en chantier du carrefour de Rive, les partisans du parking nous créent un récit mythologique. Ils nous avancent que ce monument de béton dédié au dieu voiture serait nécessaire comme zone végétalisée pour la mobilité douce. Nous les remercions pour leurs imagination féconde à faire fleurir le béton. A les entendre, l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone et la défiguration des lieux seraient une aubaine pour la santé, les habitants et la circulation. Le raisonnement des initiants semble se résumer à cette injonction « plus c’est gros, mieux ça passe ».

Au lieu de s’attaquer aux racines du problème que constitue l’excès de déplacements automobiles en ville, le camp du OUI les dissimule sous une fine couche d’arbres alibis. Ne soyons pas dupes, ce ne sont pas les voitures qui doivent être mises sous terre sur six étages, c’est ce projet qui doit être enterré.