A Genève, le taux d’ensoleillement annuel moyen est de 1768 heures , ce qui représente un potentiel intéressant en termes de production d’énergie d’origine
solaire. La Ville s’engage sur cette production d’énergie locale et gratuite, notamment à l’occasion de la mise en valeur de son patrimoine bâti, avec l’exemple des
Minoteries , en développant de petites centrales solaires photovoltaïques (plus de 40 à ce jour ) et en prévoyant d’investir de nouveaux espaces comme la toiture de la patinoire extérieure des Vernets.

La stratégie climat de la Ville de Genève vise « 100% d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 » et le développement du solaire photovoltaïque sur les constructions existantes est un des axes présenté.

En parallèle, certains grands ensembles ne sont pas encore pourvus de panneaux solaires alors que leur potentiel est important. C’est par exemple le cas des toitures
de la zone industrielle des Charmilles ou bien des bâtiments historiques de plusieurs écoles (école de la Roseraie, école de Saint-Jean, etc.). Concernant les écoles, la
ville de La Chaux-de-fonds, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, équipe leur toiture de panneaux solaires photovoltaïques. Il semble donc envisageable de
concilier patrimoine classé et production durable d’électricité.

Considérant l’ensemble des éléments pré-cités, mes questions sont donc les suivantes:
– la Ville de Genève va-t-elle, à l’instar d’autres municipalités, installer des panneaux solaires sur les toits de ses bâtiments scolaires historiques ?
– est-ce qu’un projet d’équipement des toitures de la zone industrielle des Charmille est prévu ?
– est-ce que la Ville de Genève s’est approchée des autorités cantonales et des associations du patrimoine afin de simplifier le cadre administratif pour la pose
de panneaux solaires ?
– est-ce que la Ville de Genève compte encourager le développement des panneaux solaires sur les toitures privées ? Si oui, par quelles actions ?