Vincent Milliard

1er signataire

Louise Trottet

1ère signataire

Plus récemment, la presse a également relaté les éventuelles primes inhabituelles, en rapport à ce qui se pratiquait jusqu’à maintenant, qui étaient versées à des commissaires d’exposition externes et ce, en dépit des compétences et ressources internes des conservateur-rice-s déjà employé-e-s régulièrement par la Ville. Dans ces articles, d’autres coûts, peu en rapport avec les pratiques connues, ont également été mentionnés.

Ceci interroge forcément sur le projet muséal porté par l’actuelle équipe dirigeante; projet muséal intimement lié à la question de l’extension/rénovation du MAH. On relève à la fois un projet démesuré – chiffré jusqu’à une hauteur de 500 millions de francs par des experts externes- ainsi qu’un manque de consultation d’organisations et d’experts théoriquement impliqué-e-s dans l’orientation de cette institution – le tout avec une vision muséale qui reste floue.

Les questions qui se posent sont donc les suivantes :

  • Qu’est-il prévu pour répondre aux nombreuses critiques s’accumulant tant au niveau du MAH qu’à la souffrance des collaboratrices et collaborateurs ?
  • Plusieurs expositions élaborées par des scientifiques genevois auraient été annulées ou repoussées au MAH, alors que dans le même temps des conservateurs étrangers sont invités avec des sommes jugées sans équivalent dans le milieu. La question en deux volets est la suivante : dans la vision du nouveau directeur du MAH, quelle est la place donnée aux conservateurs et spécialistes locaux dans l’élaboration des collections ? Quel est le surcoût de l’annulation, respectivement du déplacement et du remplacement de ces expositions ?
  • Où en est le programme muséal, en lien avec les mètres carrés de locaux ?
  • Où en sont les groupes de travail sur l’extension du musée et sont-ils toujours régulièrement inclus dans les discussions quant au futur du MAH?
  • Dans le projet de rénovation imaginé, combien coûterait une restauration du seul bâtiment Camoletti ?