Chères Vertes, Chers Verts,

Il me tenait à cœur de prendre part à l’assemblée générale de ce soir, consacrée notamment à la prise de position sur l’initiative « Pour un revenu de base inconditionnel »…que je soutiens inconditionnellement ! Un agenda chargé m’en empêche. Et pour cause ! La Ville et l’Association des communes reçoivent ce soir au Théâtre du Léman des jeunes de tout le canton – Suisses et étrangers – pour leurs Promotions citoyennes. Ils sont plus de 5’000 à atteindre leur majorité civique en 2016.

Devenus majeurs, les jeunes sont de fait responsables de leurs actes aux yeux de la loi et de la société. En les invitant aux Promotions citoyennes, les autorités cantonales et communales leur souhaitent la bienvenue dans cette nouvelle étape de leur vie. C’est l’occasion de les sensibiliser à l’esprit civique qui doit désormais être le leur, et de promouvoir leur engagement au sein de la société.

Pour la petite histoire, les Promotions citoyennes remontent à Genève à… 1924 ! D’abord conçu pour mettre en avant les jeunes recrues de l’armée suisse, l’événement s’est petit à petit ouvert aux femmes, qui l’ont pleinement intégré en 1971, au moment où elles acquéraient le droit de vote. Il faudra attendre 1998 pour ouvrir la manifestation aux jeunes étrangers.

En 2016, la soirée commencera par une partie officielle durant laquelle je prendrai la parole, aux côtés de Jean-Marc Guinchard, nouveau président du Grand Conseil. Ensuite, Julienne Baroni-Ngabonziza, rescapée du génocide rwandais, et Junior Nitza, ex enfant-soldat congolais, seront interviewés par un journaliste de la place. Le duo bien connu d’humoristes Vincent Veillon et Vincent Kucholl  de « 120 secondes » clora la soirée.

Légèreté et témoignages plus lourds se succèderont donc au cours de cette soirée. Un peu à l’image d’un futur en mouvement, incertain, où l’on craint que la quatrième révolution industrielle efface sept millions d’emplois dans le monde dans les 20 ans à venir… J’invite néanmoins la jeunesse d’aujourd’hui à poursuivre ses rêves. Ni faciles ni confortables, ils ne sont pas des oreillers de paresse. Au contraire, ils sont cette force qui nous donne envie de nous tenir debout, d’avancer, de risquer, d’entreprendre et de nous engager, pour un monde meilleur et pour plus de justice sociale. 

Juvénilement vôtre,

Esther Alder

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