Chères Vertes, Chers Verts,

En 2011 alors que j’entrais en fonction au Département de la cohésion sociale et de la solidarité, les indicateurs de la petite enfance faisaient apparaître une couverture de 60% des besoins exprimés par les parents de notre ville. Aujourd’hui, ce taux est monté à 80%. En 2018, il s’élèvera à 95%, et il tendra vers les 100% en 2020. Rien qu’en 2015 et 2016, ce ne sont pas moins de 500 nouvelles places de crèche qui vont être mises à disposition. Du jamais vu !

3686 places sont actuellement occupées par plus de 5500 enfants dans 80 Institutions de la Petite Enfance (IPE – crèches et jardins d’enfant). D’ici à la fin de l’année, 266 places supplémentaires seront à disposition. L’ouverture de trois nouveaux sites explique pour partie l’agrandissement de l’offre : Ella Maillard au boulevard de la Cluse (69 places), Origami dans le quartier de Sécheron (104 places) et Chateaubriand-Léman aux Pâquis (47 places). Le solde s’explique par le réaménagement de certaines structures existantes

En 2016, le rythme s’accélère encore avec 290 nouvelles places prévues, et près de 400 à l’horizon 2017-2020. Les efforts du Service de la petite enfance s’accompagnent d’un élargissement des heures de prise en charge. Pour mieux répondre à la demande des parents, les IPE harmonisent leurs horaires en accueillant les tout-petits de 7h à 19h. Nous nous adaptons ainsi aux exigences du rythme de vie actuelle.

La qualité de la prise en charge a fait écho bien au-delà de nos frontières. Je tiens à ce que cette réputation perdure. Pour illustrer mon propos, j’aimerais attirer l’attention sur les formations toujours plus poussées que nous offrons au personnel, mais aussi les nombreux projets développés dans les institutions, de l’Eveil aux langues à l’Eveil culturel, en passant par la sensibilisation au développement durable et l’accent porté sur l’alimentation saine.

Dans le cadre de la loi sur l’accueil préscolaire en cours de rédaction, le Canton et les entreprises devraient financer une partie des crèches et de l’accueil familial de jour, ce qui allègera nos charges. Consultés, nous défendons notamment les enjeux de qualité ainsi que la prise en compte des enfants à besoins spécifiques.

Pour finir, je tiens à rappeler que c’est notre société toute entière qui bénéficie de l’effort fourni que nous produisons. Les parents peuvent ainsi poursuivre leur activité professionnelle sans entrave, ce qui a permis à une étude de démontrer qu’un franc investi dans la petite enfance en ramenait trois à moyen terme.

Pour un panorama complet de la petite enfance en Ville de Genève, je vous suggère un click sur l’édition 2015 Contexte et Indicateurs.

Parentalement vôtre,

Esther Alder

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