Les Vert-e-s regrettent ce résultat qui renvoi aux calendes grecques toute amélioration de la traversée pour les mobilités douces. Les cyclistes n’auront pas rapidement de cheminement continu pour rejoindre les Eaux-vives depuis la rive droite, et les piéton-ne-s devront pour l’heure se contenter de minces trottoirs bruyants et tremblants pour admirer la rade.

Si les améliorations de la traversée pour les mobilités douces sont largement retardées, il n’est pour autant pas question pour nous de baisser les bras.

Pour Cyril Alispach, vice-président des Vert-e-s Ville de Genève :

Ce résultat et celui sur les autoroutes sont le signe que les améliorations doivent être trouvées ailleurs, en utilisant l’existant. C’est donc sur le pont du Mont-Blanc, qu’il faudra faire de la place aux mobilités douces. Nous continuerons à nous battre contre la majorité de droite cantonale pour qu’une voie supplémentaire soit dévolue aux transports publics, et que les cheminements piétons et cyclistes soient élargis et séparés.