Bernard Delacoste

Conseiller municipal
  • Quelles sont les grandes orientations de ces plénières de début d’année 2025 ?

Nous sommes en début de Campagne, mais étonnamment on a déjà senti un peu de fatigue dans les rangs du CM lors de cette cession. La droite tourne en boucle un message à la Calimero et l’alternative tient le cape et reste relativement concentré sur le combat qui s’approche. 

  • Quels sont les grands sujets qui ont été traités et quelle était la position défendue par les Vert-e-s ?

Il y a eu plusieurs phases dans cette cession, la plus importante sans doute a été le nettoyage par le bas des propositions des Vert’lib et de la droite avec les initiatives électoralistes IN 8 (« Pour la création des Bains du Rhône ») et IN 9 (« Pour un réseau d’espaces de détente végétalisés et ombragés »)auxquels on pourrait aussi ajouter le Referendum sur la campagne Masset.
Ces 3 thèmes ont été les points culminants de la première journée. Il s’agissait de passer au plus vite à autre chose pour les deux initiatives qui n’ont que peu d’avenir en réalisation puisqu’elles ne proposent rien de plus que ce que la majorité de gauche met déjà en place. Nous remarquons que la période électorale renverse certaines positions, car la droite populiste refuse des initiatives très populaire, mais uniquement stratégique. La droite bourgeoise, sous l’impulsion des vert’libéraux-ales, pose des pièges et des initiatives qui n’ont aucun autre rôle que de marquer leur présence. Du côté de l’alternative, nous évitons de nous faire prendre au jeux et démontrons les absurdités des mesures proposées tout en avançant dans nôtre programme.

Le sort de la campagne Masset, qui ne dépend actuellement plus du Conseil municipal mais qui se fait dans la rue a beaucoup occupé les discussions. Les arguments de la droite tombent très souvent dans le vide et sont totalement contradictoires. L’engouement populaire pour la réalisation d’un parc est aussi une thématique qui nous permet de mettre en avant nos luttes pour des espaces végétalisés, accessibles à toute la population et protégeant la biodiversité. Le combat doit continuer dans la rue et dans la presse.

Nous finissons le premier soir de plénières sur une proposition importante du Conseil administratif pour notre politique de végétalisation et de lutte pour faire reculer le stationnement en ville de Genève et améliorer la qualité de notre espace urbain. 

Le deuxième jour a été beaucoup plus lent et lourd avec des objets anciens voir très anciens et quelques objets de combats, mais qui n’ont pas réussi à faire élever le débat, on sent un peu de fatigue, mais je dirais plus à droite qu’à gauche.

On a ressorti des tiroirs de vieilles histoires de notes de frais avec les rancœurs des uns et des autres. On a aussi traiter des urgences et des textes de combats, comme l’urgence de Verte de poursuivre le combat anti-autoroutes en votant une résolution contre celle du Chablais, et pour la réhabilitation de la ligne ferroviaire du Tonkin. Le PS a défendu la culture alternative aux halles de l’iles et Ensemble à Gauche a pousser un texte du PS pour défendre un U lacustre en transport public. On peut encore mentionner l’effort de l’alternative en faveur de l’extension du congé paternité en ville à 8 semaines, acte politique qui nous l’espérons montrera la voie sur le plan fédéral.

  • Quelle est ton anecdote vis-à-vis de cette plénière ?

Le premier jour on a eu droit à des interventions bien senties et tout à fait en ligne avec la campagne Verte, notamment dans la critique des positions vert’libéraux-ales qui font encore et toujours de l’électoralisme primaire. On a notamment pu entendre … « ce genre de texte c’est comme faire pipi sous la pluie et remarquer que le sol est mouillé » (proverbe Africain)