Les Verts ont déposé le 6 juin 2017 deux motions qui s’attaquent à un même objectif, celui de limiter ou de compenser nos émissions de CO2. La première demande désormais d’utiliser du gaz « Vitale vert » pour chauffer les bâtiments de la Ville. Tandis que la seconde exige une meilleure compensation des émissions de CO2 résultant des billets d’avion achetés par l’administration.

Le gaz carbonique invisible et inodore donne l’impression d’être inoffensif. Mais, en réalité, c’est l’un des acteurs majeurs du réchauffement climatique. Il est dégagé au moment de la combustion de combustibles issus des énergies fossiles. Pour notre avenir et celui des générations futures, le bilan résultant de ces activités humaines sera lourd. Les Verts proposent ainsi de limiter les émissions de CO2 de la ville de Genève de deux manières.

Premièrement, en demandant à la Ville d’utiliser du gaz « Vitale Vert » pour chauffer ses bâtiments. Ce nouveau produit des services industriels (SIG) contient 10% de biogaz genevois, et les émissions des 90% de gaz fossile restants sont compensées. Le surcoût lié à l’achat de ce gaz est bien inférieur à ce qui était déboursé jusqu’à présent pour l’électricité Vitale Vert (avant que la majorité de droite ait coupé le budget pour cela), et il a d’avantages d’impacts positifs sur l’environnement. Encourager la production de biogaz genevois est une bonne chose pour l’économie locale: cela diminue notre dépendance vis-à-vis des importations d’énergie fossile et favorise la création d’emplois qui sont pour ainsi dire « financés » par la baisse des importations.

Deuxièmement, les Verts demandent que l’administration compense les émissions de CO2 de chaque billet d’avion qu’elle achète. Il faut savoir que l’impact des avions sur le climat est décuplé en raison des émissions de polluants en haute altitude. Compenser les émissions de CO2 est dès lors un minimum que l’on se doit d’assurer! Pour rappel, le kérosène n’est toujours pas taxé comme les autres carburants fossiles, et compenser les émissions de CO2 coûte moins cher que si ce carburant était taxé au même titre que l’essence.

Ces deux mesures peu coûteuses pour l’administration permettent de fortement diminuer l’impact environnemental de la ville de Genève. De plus, elles renforcent l’exemplarité de la Ville dans le domaine des économies d’énergie, de la protection de l’environnement et du soutien à l’économie locale.

Contacts : Alfonso Gomez, Chef du groupe des Verts au Conseil municipal : 076 326 62 18 – alfonso_gomez_2000[@]yahoo.com
Joris Vaucher, Conseiller municipal Vert en Ville de Genève :
079 860 87 51 – joris.vaucher[@]gmail.com