Frédérique Perler

Maire de Genève

Le plan localisé de quartier (PLQ) « Bourgogne » vient d’être approuvé la semaine dernière par le conseil municipal. Il prévoit la réalisation d’environ 450 logements proches du centre-ville, bien desservis par les transports publics et situés dans un environnement aux grandes qualités paysagères.

Le groupe des Vert-e-s de la Ville de Genève a approuvé dans son écrasante majorité ce projet qui s’inscrit parfaitement dans la résolution « Aménager notre territoire face à l’urgence climatique » votée par les Vert-e-s Genevois-e-s en novembre 2021.

Cette résolution stipule notamment que la ville « écologique » ne doit pas gaspiller cette ressource précieuse qu’est le sol, être compacte et favoriser les courtes distances. Ainsi nous devons favoriser le renouvellement urbain sur les zones à bâtir existantes, afin de protéger la zone agricole et éviter le mitage du territoire, ce que demande par ailleurs la Confédération.

L’ambition de ce PLQ particulièrement exemplaire prévoit des gabarits tout à fait acceptables pour un centre-ville, et une utilisation du sol modérée, avec 50% de son périmètre consacré à un parc en pleine terre. Ce projet a d’ailleurs reçu les félicitations des milieux de protection de la biodiversité !

La responsabilité du Conseil administratif -et la mienne en tant que magistrate en charge de l’aménagement- est d’offrir du logement à toutes et tous. Il y a actuellement plus de 4500 demandes en suspens à la Gérance immobilière municipale, et plus de 8000 demandes sur tout le canton.

Si nous voulons réaliser la « Ville des courtes distances », promouvoir la mobilité douce et la qualité de vie, nous devons construire la ville en ville, là où les infrastructures de transports publics et les équipements publics sont présents, et éviter de repousser nos enfants et nos communiers jusqu’en en France voisine ou dans le canton de Vaud.

En conclusion, ce PLQ à échelle humaine répond parfaitement aux objectifs des Vert-e-s, et permettra de d’offrir des logements de qualité à près de 1000 personnes, alors que les 34 maisons actuelles ne logent qu’environ 140 personnes.