Pour la troisième année consécutive, les groupes politiques de droite et d’extrême-droite siégeant au Conseil municipal ont annoncé leur intention de bloquer le débat budgétaire. Les Verts, lassés de ce petit jeu stérile, souhaitent dépasser ce blocage idéologique et travailler de manière constructive sur le projet de budget 2018 de la Ville de Genève, avec leurs alliés de l’Alternative.

Le PB2018 est déficitaire à hauteur de 20 millions. Ce déficit conjoncturel est principalement dû à une estimation provisoire à la baisse de l’imposition des personnes physiques de la part du canton, en raison d’un changement de régime de taxation. Cette baisse sera largement compensée dans les comptes puisque le canton retrouvera alors trace des personnes initialement taxées à la source et qu’il a perdues de vue alors qu’elles passaient à un régime de taxation ordinaire.

Un nouveau blocage idéologique

La droite élargie du Conseil municipal instrumentalisent ce changement de régime de taxation pour bloquer une fois de plus l’examen du budget. Cependant, l’élément essentiel et unique de la fortune d’une entreprise ou d’une entité publique, c’est son résultat financier. Or, depuis 10 ans la Ville de Genève présente régulièrement des excédents dans ses comptes de fonctionnement (environ 550 millions de francs de boni sur les dix dernières années). Compte-tenu des circonstances évoquées plus haut et des perspectives économiques favorables, les Verts sont confiants dans la capacité de la Ville à faire face à cette situation et invitent leurs alliées de l’Alternative à étudier ce projet de budget.

En réponse : de réelles solutions pour la création d’une ville durable

Le parti écologiste insistera dans ce travail sur un ensemble d’objectifs verts. En premier lieu, pour rentrer dans la transition vers la société à 2000 watts et transformer Genève en ville durable, les Verts veulent renforcer le rythme de rénovations des bâtiments de la Ville. Ensuite, il faut repenser la place de l’agriculture dans l’espace urbain, aujourd’hui quasiment inexistante. Pour atteindre un jour un objectif à 0% d’émission de carbone, repenser les circuits courts sur le plan agricole est indispensable. De plus, de telles alternatives permettent d’embellir notre cité et de créer du contact social. Troisièmement, le développement de la mobilité douce doit être beaucoup plus affirmé. Les rues doivent être rendues prioritairement aux piétons et à la mobilité douce, le tout à la voiture (ou deux-roues motorisés) des années quatre-vingts est aujourd’hui une conception totalement dépassée. Enfin, une ville durable doit maitriser ses déchets. Favoriser le commerce proximité crée de l’emploi et permet de raccourcir les circuits de production. Au final, cela permet de diminuer les déchets issus de ces cycles de production. 

 

Contacts :

Alfonso Gomez, Chef du groupe des Verts au Conseil municipal et commissaire aux finances :

076 326 62 18 – alfonso_gomez_2000@yahoo.com

 

Simon Gaberell, Vice-chef du groupe des Verts au Conseil municipal :

078 920 08 90 – sgaberell@hotmail.com