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Envie de faire un don ? Retrouvez l’appel aux dons du comité référendaire par ici : Association Biodiversité – appel aux dons et au bénévolat

Argumentaire:

  • Ce projet culturel est un paquebot passéiste, incompatible avec le programme de législature des Vert.e.s Ville de Genève, qui vise la décentralisation, la multiplicité des lieux culturels, la réutilisation intelligente des espaces urbains, la végétalisation, la transmission de l’héritage naturel, la protection et le renforcement de la biodiversité.
  • Cette Cité de la Musique demeure en l’état conçue et pensée uniquement pour deux entités : l’Orchestre de Suisse Romande (OSR) et la Haute Ecole de Musique (HEM). La volonté affichée et les promesses d’améliorations ne sont pas des garanties et ne certifient pas un véritable partage de cette Cité culturelle avec, entre autres, les musiques actuelles. Alors que la musique classique accapare déjà 90% des subventions publiques, que dire aux autres acteur.trice.s culturel.le.s, dont l’activité est mise en péril par la crise sanitaire et qui sont les parents pauvres des subventions publiques ? Que dira le Conseil municipal à des demandes de subvention pour une autre musique si ce n’est « Nous avons déjà donné » ?
  • Sur le plan environnemental, malgré le ratio de deux arbres plantés pour un arbre abattu, le projet reste largement problématique. Pour les Vert.e.s, c’est la préservation qui doit primer sur la compensation. Une forêt replantée ne vaudra jamais un écosystème qui s’est construit et sert d’habitat. En son état actuel, et selon des analyses récentes de spécialistes, la zone « forêt » pourrait être étendue bien en aval d’où se trouve sa limite actuelle. Les arbres coupés, dès 30cm de diamètre, entraînent avec eux la mort de tout un milieu naturel (habitat de nombreuses espèces) pour plusieurs dizaines d’années, le temps que d’autres, si tout va bien, repoussent ! Mais ce n’est pas tout : le milieu prairial au sol, garant d’une grande biodiversité, serait également détruit s’il était transformé en parc public. Pour les Vert.e.s, le milieu naturel ne doit plus être considéré comme une variable d’ajustement des politiques publiques.